tag:blogger.com,1999:blog-21618994685176754402024-03-03T15:13:20.906-08:00La ligne des Montagnes, dessins au fil des crêtesDessin minéral et falaises de textesNicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.comBlogger188125tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-20673690379463447052024-02-16T03:32:00.000-08:002024-02-16T03:33:11.329-08:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjckwjyuoiHdT5Cs6XBriZuAiQgy0DKf8Ajv7hdwKw_RM36SuOnxdNgmcpKNkW3SPKfk8cttbqCLfebRDZC07qrJJMI5H-2Sqeau6sp6Z34Yu9a3xnc8OXZmAx6UGd2K3Miete-exSpkDPzOOsF3HxmETUKeMqNl7IGKVzixx1fzjBPUJbp7oF9W9BidGhM/s1530/Garnesier2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="839" data-original-width="1530" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjckwjyuoiHdT5Cs6XBriZuAiQgy0DKf8Ajv7hdwKw_RM36SuOnxdNgmcpKNkW3SPKfk8cttbqCLfebRDZC07qrJJMI5H-2Sqeau6sp6Z34Yu9a3xnc8OXZmAx6UGd2K3Miete-exSpkDPzOOsF3HxmETUKeMqNl7IGKVzixx1fzjBPUJbp7oF9W9BidGhM/w563-h308/Garnesier2.jpg" width="563" /></a></div><br /> Le Garnesier, vallée de la Jarjatte.<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-83348648293034041712024-01-28T10:43:00.000-08:002024-01-28T10:43:49.756-08:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfa-UtTi5gnRtX1c2g7Sn995FXb16TwrjAXBMnYr03oK3kGe07T-xGsaYpVAe7_wVgW_ADPb9OWbLJGzE5zaOjZUdj6K-r25rq1RcOwTpiok6eNRVSr5XgOvG3DDRLdSv_aOaDaXU3mcBiGhszXZ81mOrX3PvF9SWycy03oyaCsxeAocrSVP9FIxfy_F6c/s3341/lus-la-croix-haute.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2255" data-original-width="3341" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfa-UtTi5gnRtX1c2g7Sn995FXb16TwrjAXBMnYr03oK3kGe07T-xGsaYpVAe7_wVgW_ADPb9OWbLJGzE5zaOjZUdj6K-r25rq1RcOwTpiok6eNRVSr5XgOvG3DDRLdSv_aOaDaXU3mcBiGhszXZ81mOrX3PvF9SWycy03oyaCsxeAocrSVP9FIxfy_F6c/w437-h295/lus-la-croix-haute.jpg" width="437" /></a></div><br /> Lus-la-Croix-haute, vallée de la Jarjatte.<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-11644383670769696212024-01-28T10:19:00.000-08:002024-01-29T08:35:37.059-08:00<p><span style="font-family: courier;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: courier;">Le pré-printemps<o:p></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Mes pieds tassent à chaque pas
une terre argileuse qui se réveille à peine. Le réveil sera rouge, il sera de
la couleur de la brique ou de la chair déchirée par plus fort qu’elle, au
printemps, mais pour l’instant l’énorme motte de terre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qui tient lieu de piédestal à la Montagne est
encore assoupie, et le pied frappe pour réveiller la graine. Ainsi est
restaurée la verticale liant ciel, corps et terre, et que le froid et l’hiver
avaient momentanément brisée, enfermant l’argile et la graine dans une
intraitable banquise vouée à la dérive.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">En haut il y a le soleil, le ciel
blanc et vide, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au mitan le corps
réchauffé qui va calmement par les sous-bois, reprend son souffle au col, mange
l’espace à chaque brassée de forêt ; en bas se tient la motte de terre
rougeâtre, marron clair, aux blessures de glaise qui lentement se réveillent…
Parfois s’ouvre une fenêtre dans le ciel, avec les oiseaux, et je tombe de tout
mon poids de ruminant dans le brasier blanc qui mène vers d’autres contrées, vers
les îles arctiques ou les archipels du printemps. Parfois je m’enfonce dans
l’argile et les litières de feuilles retournées à marée basse et je sens
l’humus appeler l’humus, et la poussière doubler la poussière. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">La verticale est restaurée,
bientôt des hampes et des tiges se dresseront vers le soleil rugueux, la
verdure disséminée fourbira ses armes, les baies sures, au goutte à goutte
sortiront du vert anonymat et tout se mettra à parler en même temps. Mais ce
n’est pas cela que j’aime, cette cacophonie printanière et le noeud que fait
alors la vie à la vie en avril et mai, mais ce petit silence de janvier où
s’échauffent les langues sans encore claqueter, déclarer et pérorer. Partout il
y a de petits bruits de becs qui s’ouvrent, de fenêtres qui claquent dans la
blancheur comateuse du ciel, il y a de portes forcées. Ainsi des oiseaux qui
font reluire le cuivre de leur gorge en minces trilles mathématiques,
discrètement assénées. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Et ce que j’aime encore dans ce
pré-printemps enfoui dans la glaise ou nichant au dernier étage de la canopée,
est qu’il tolère, en s’en faisant une litière, la caducité des feuilles et la
vieillesse des herbes. Ainsi des prairies et talus aux herbes chenues, ou d’une
blondeur scandinave, qui étouffent le bruit de mes pas, ainsi des feuilles de
hêtre qui sont devenues des copeaux à la couleur définitivement fixée. Ils
donnent une profondeur au temps en rappelant l’année passée, ils jettent leurs
derniers feux avant le sacrifice.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ces retards tolérés ajoutent de plus un étage
à la verticale susnommée.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Profondeur blanche de ce
pré-printemps dans le ciel, profondeur rouge<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>sous la terre, entre les deux va le corps mou de l’homme, articulé comme
un langage. Lui aussi parle<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et veut
parler, comme l’oiseau qui discrètement s’est mis à chanter. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Il murmure plutôt, les choses
importantes, les vérités <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sans retour,
elles, seront dites plus tard, dans la vacarme du printemps. Pas maintenant. Il
est bien trop tôt, l’heure est trop claire et pure pour avoir besoin d’un
langage, d’un développement de phrases ou de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>cris assénés.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Maintenant il faut écouter le
crépitement qui parcourt les pinèdes, pareil à celui d’une pluie légère et
intermittente, aux grosses gouttes, une pluie d’été. Là aussi ce sont des
portes qui s’ouvrent laissant entrer tour à tour l’ombre ou la lumière, se
décollent les écailles des pignes pareilles à des ongles recourbés et les
pignes ressemblent alors à des fleurs de bois ouvertes qui<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>planent, tel la pendule du magnétiseur, au-dessus
de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nos crânes en vadrouille, pleines
d’une ombre qui est aussi un pollen. Et c’est peut-être là, avant la violette
et la primevère, les premières fleurs avérées de l’année, les fleurs de bois du
pré-printemps. <o:p></o:p></span></p><br /><p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-81613972458636889462024-01-20T10:55:00.000-08:002024-01-20T10:55:00.220-08:00<p><br /> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylzW2NtO3xP_la9TQSw0KGY6hvsHZnMkt3uN8TFfAYZ5wWslPzUG7i7mKBys25ozmKzDiK_H9X0f9Ev6veD-CyRP7h2Jm-AxibIb4Z4KkiBAG5yOBtyP2xHR7TG1HwTda6v2RxOTOgtZEQW3_k7TTsBONNzQblv8BobTi4FUH8l9GsLocdTPDtKMn5rwS/s3504/la_Faurie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2391" data-original-width="3504" height="337" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylzW2NtO3xP_la9TQSw0KGY6hvsHZnMkt3uN8TFfAYZ5wWslPzUG7i7mKBys25ozmKzDiK_H9X0f9Ev6veD-CyRP7h2Jm-AxibIb4Z4KkiBAG5yOBtyP2xHR7TG1HwTda6v2RxOTOgtZEQW3_k7TTsBONNzQblv8BobTi4FUH8l9GsLocdTPDtKMn5rwS/w495-h337/la_Faurie.jpg" width="495" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">La rouille, environs de la Faurie.</div><p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-32234836692545919012024-01-20T10:52:00.000-08:002024-01-20T10:52:38.034-08:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimk89mBc0dd7awl2wrQ7XYdOPkRW4she9IOzitddUSSRtoVkxn9W49EkT8RX7krNm9ixSC4pNQ8ltN57WDwE89Ghq2eXSJ_WWPTD58Oxy31I0CMIODlIATwf2TRzQOF4OLbKI7L8BJhemmpKZvF5HJskcc_0AmsmslnXLrR-Cluu5mfcvoewzdjXeVuEiQ/s3704/gapen%C3%A7ais2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1313" data-original-width="3704" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimk89mBc0dd7awl2wrQ7XYdOPkRW4she9IOzitddUSSRtoVkxn9W49EkT8RX7krNm9ixSC4pNQ8ltN57WDwE89Ghq2eXSJ_WWPTD58Oxy31I0CMIODlIATwf2TRzQOF4OLbKI7L8BJhemmpKZvF5HJskcc_0AmsmslnXLrR-Cluu5mfcvoewzdjXeVuEiQ/w507-h179/gapen%C3%A7ais2.jpg" width="507" /></a></div><br /> Gapençais 2<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-20110854470404132872024-01-20T10:51:00.000-08:002024-01-20T10:51:45.335-08:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX06UOhhiUhyWJHZ8oxrRzDMzgtKRAGtoMFtnPIIUNyMp4uFC9Pyj_RHFTOOwkCnIxzWNhWPz-ScVmGgeoe4m_UynHqK66GCROC4CjnrRsQR2D4r4JNfkXYtg13_mBKHBtmt2e3GA22E0gZJd1EcUF661W6erZDSk8gXaJimBQEc4V8xtjZhqdfOpyu3gO/s1857/gapen%C3%A7ais1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1307" data-original-width="1857" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX06UOhhiUhyWJHZ8oxrRzDMzgtKRAGtoMFtnPIIUNyMp4uFC9Pyj_RHFTOOwkCnIxzWNhWPz-ScVmGgeoe4m_UynHqK66GCROC4CjnrRsQR2D4r4JNfkXYtg13_mBKHBtmt2e3GA22E0gZJd1EcUF661W6erZDSk8gXaJimBQEc4V8xtjZhqdfOpyu3gO/w485-h340/gapen%C3%A7ais1.jpg" width="485" /></a></div><br /> Montagnes du Gapençais<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-1565335240555344572024-01-20T10:50:00.000-08:002024-01-28T10:44:38.147-08:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd-Kmp6ayLbBJpSoi9JlqRsbfbwBf7X7OHcBmYqPT99q5NXKKYW6ZFJGb8sGARBUJLkN97oy4w6kLXcaSmQ2LZn7IVBlE8mUBvwr7T3psyM3Cf5l9DolQg80cqhPefgVza-d8JyLVPqfa3Pnk4wOrqZF0pfC8aq_jb-mv1Sy9QaT5EjABGm0r-KIHVh2tQ/s3504/c%C3%A9%C3%BCzette_2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2544" data-original-width="3504" height="363" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd-Kmp6ayLbBJpSoi9JlqRsbfbwBf7X7OHcBmYqPT99q5NXKKYW6ZFJGb8sGARBUJLkN97oy4w6kLXcaSmQ2LZn7IVBlE8mUBvwr7T3psyM3Cf5l9DolQg80cqhPefgVza-d8JyLVPqfa3Pnk4wOrqZF0pfC8aq_jb-mv1Sy9QaT5EjABGm0r-KIHVh2tQ/w501-h363/c%C3%A9%C3%BCzette_2.jpg" width="501" /></a></div><br /> Céüzette, depuis les balcons de Céüze.<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-76231948385948880092023-09-02T06:09:00.001-07:002023-09-05T09:29:11.733-07:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSDxu1VXlYyUkr8E4gIL6d_s0M3MbO0oc6qaXfk7lDm3dpU2ouTibst8WgX5Gev_29Dpv0ltDILXz0iQ34obTxHtLSOua5E2ZapuTOGlz66EVYIDbvs-FkrX4wZhAO5FjWGkGhdcw-LdQx1tHyu-9DfJlzwc852FdAC9sXNP87MbP-NSwFvVGNIthO-2Se/s13478/copie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3377" data-original-width="13478" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSDxu1VXlYyUkr8E4gIL6d_s0M3MbO0oc6qaXfk7lDm3dpU2ouTibst8WgX5Gev_29Dpv0ltDILXz0iQ34obTxHtLSOua5E2ZapuTOGlz66EVYIDbvs-FkrX4wZhAO5FjWGkGhdcw-LdQx1tHyu-9DfJlzwc852FdAC9sXNP87MbP-NSwFvVGNIthO-2Se/w574-h144/copie.jpg" width="574" /></a></div><br />Panorama depuis le lac de Vogealle, haut-Giffre<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-11799228021968822362023-08-20T04:02:00.003-07:002023-08-20T04:02:28.980-07:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUGOp6B2v8dTWVVRm9H3UiyDaucN8KERq6M9-VSFHlydQT3SUVb1dTk2OqYVrZp1Ddte7bsQCsY7MMnMSF-KNtxliyq-1VfL9yYm67Pz4ho44UR_1GAhJcHD47lwA-RIok-0f7LItYW4VZAlHCyzHeviEqyCV7yKaBYNmzjyyz5DHZTOa5ptD0V87o0PYu/s1459/1518_001%20(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1214" data-original-width="1459" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUGOp6B2v8dTWVVRm9H3UiyDaucN8KERq6M9-VSFHlydQT3SUVb1dTk2OqYVrZp1Ddte7bsQCsY7MMnMSF-KNtxliyq-1VfL9yYm67Pz4ho44UR_1GAhJcHD47lwA-RIok-0f7LItYW4VZAlHCyzHeviEqyCV7yKaBYNmzjyyz5DHZTOa5ptD0V87o0PYu/w354-h294/1518_001%20(1).jpg" width="354" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge_VzL-7xaIQLRSB4V6NSoRniX2EgO1KUckWBn6d-1VskCEikLpWFt99ERFlbQziuV_SQXr23NJriMQ35C3YiserbXwG-zNNNAAC4Np5coegG0OTZhISMy3zno-ND2V1h-tSSYJorPDUlDJDsDsXq4mijmI-A5MDv2K3_XaCPLhu4Jc7bRCXaD25HJ1CXu/s1397/1513_001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1208" data-original-width="1397" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge_VzL-7xaIQLRSB4V6NSoRniX2EgO1KUckWBn6d-1VskCEikLpWFt99ERFlbQziuV_SQXr23NJriMQ35C3YiserbXwG-zNNNAAC4Np5coegG0OTZhISMy3zno-ND2V1h-tSSYJorPDUlDJDsDsXq4mijmI-A5MDv2K3_XaCPLhu4Jc7bRCXaD25HJ1CXu/w358-h310/1513_001.jpg" width="358" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLtNoiRFirDZihUaHIW-oYLRbVgsyzkjDarm1tAxq7GftfLxMtvGXIozhowigLUkpaKcxEDgnpmI58nHkAs_aF-Wrk9HjFDHm2zGp7dkSSijJ7MeD81O17e3w_zzUo2u1-FVzzLjHSGQYRImxPae2wY985VqChVsQa5w5p1Vb5brdZAI_BshmmpvlXMMbX/s1753/1487_001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1753" height="289" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLtNoiRFirDZihUaHIW-oYLRbVgsyzkjDarm1tAxq7GftfLxMtvGXIozhowigLUkpaKcxEDgnpmI58nHkAs_aF-Wrk9HjFDHm2zGp7dkSSijJ7MeD81O17e3w_zzUo2u1-FVzzLjHSGQYRImxPae2wY985VqChVsQa5w5p1Vb5brdZAI_BshmmpvlXMMbX/w409-h289/1487_001.jpg" width="409" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjILJjcZ7sXoeBnKllxRykD4Exu_TXLSImWposUH-9W0NlIyAGvQsJ0htQdNjuFnRDDwlJYsxdlD2whrhJ-GNIGyQlH4tnzwCb30SLL3j0t_5J3WyRongG0w9UZjnrsP2iFpyV5adwhr6ATy3yWXCxUMCO9TiyMIXZZ6s3V1EYGUai1mqcC7Wv9OWX3sqyY/s1428/1520_001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1240" data-original-width="1428" height="371" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjILJjcZ7sXoeBnKllxRykD4Exu_TXLSImWposUH-9W0NlIyAGvQsJ0htQdNjuFnRDDwlJYsxdlD2whrhJ-GNIGyQlH4tnzwCb30SLL3j0t_5J3WyRongG0w9UZjnrsP2iFpyV5adwhr6ATy3yWXCxUMCO9TiyMIXZZ6s3V1EYGUai1mqcC7Wv9OWX3sqyY/w427-h371/1520_001.jpg" width="427" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAPnnxbY43y0whxsVrSB36gmgKVpb6_fxKNZ7nR7knNi80q4DVDQTGnJgVSKn912s8xAOLx_YQJ1yH9Ew7PKT-RNvW-escwpCnq8rdqXohy2AAA6eQtV_HzksLOhshHKqdUOhg1zEHuXFQW8VZSBJW1_dbbTRAyhf-9eShU-4ZiIctWaG1954Lgkp87HLw/s1482/1519_001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1206" data-original-width="1482" height="347" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAPnnxbY43y0whxsVrSB36gmgKVpb6_fxKNZ7nR7knNi80q4DVDQTGnJgVSKn912s8xAOLx_YQJ1yH9Ew7PKT-RNvW-escwpCnq8rdqXohy2AAA6eQtV_HzksLOhshHKqdUOhg1zEHuXFQW8VZSBJW1_dbbTRAyhf-9eShU-4ZiIctWaG1954Lgkp87HLw/w427-h347/1519_001.jpg" width="427" /></a></div>En Chablais<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-30948883128887496372023-05-31T01:55:00.003-07:002023-05-31T01:56:05.921-07:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1yh9HfAAx8WqQ3VC9KLuCIG8_kso4TGUvqLeQYZbQoxEZrWA-rkecPqAybrrh1wIeQ_acEl1Bg7491S30UAWSU5FzvznDfo2Xj9E-ktwoTg7YumRxhVAt8m8JfuXxTDEwWXfkDaJUbeC-4vNV31BUfN83blK9_NkV2MtlMD_c9EmWkXhHLBVW32c6xA/s13014/glandasse%20r%C3%A9duit.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3291" data-original-width="13014" height="139" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1yh9HfAAx8WqQ3VC9KLuCIG8_kso4TGUvqLeQYZbQoxEZrWA-rkecPqAybrrh1wIeQ_acEl1Bg7491S30UAWSU5FzvznDfo2Xj9E-ktwoTg7YumRxhVAt8m8JfuXxTDEwWXfkDaJUbeC-4vNV31BUfN83blK9_NkV2MtlMD_c9EmWkXhHLBVW32c6xA/w550-h139/glandasse%20r%C3%A9duit.jpg" width="550" /></a></div>Glandasse<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-87629741648800220552023-05-22T05:13:00.002-07:002023-05-22T05:13:32.134-07:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6GxfyrGXbrkvqe_tkVIuvCiIE24n8yTS10B0VmiidY7DAnCBF3OVH8sCaUNVnU3zUDbaAEmRLrTe_Sj2u2tvtvyidoz9aBngJcf0LP0ZTbp6NiMSwOuasQEfGDCmSQVsYSVwbwimURk_EW2j8rm-6tUdlNNTqnupMiuLMTtbhisA4LsjwRGJWZo1V1A/s8921/panorama%20charance%20compress%C3%A9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3213" data-original-width="8921" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6GxfyrGXbrkvqe_tkVIuvCiIE24n8yTS10B0VmiidY7DAnCBF3OVH8sCaUNVnU3zUDbaAEmRLrTe_Sj2u2tvtvyidoz9aBngJcf0LP0ZTbp6NiMSwOuasQEfGDCmSQVsYSVwbwimURk_EW2j8rm-6tUdlNNTqnupMiuLMTtbhisA4LsjwRGJWZo1V1A/w573-h206/panorama%20charance%20compress%C3%A9.jpg" width="573" /></a></div><br /> <p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-88525690619016401192023-05-16T03:38:00.009-07:002023-05-16T03:45:02.561-07:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYJ1E9Eb5IBJB4srnNQ-8JGtJYLOIDCSqALMBb6bEQUPqGGxfu9DYUJlVJKuHI9fIGgHKamElDOGILmaELU9cHadZb-QolEXzmAjt6OEFcrcNCrXfY71yPHEgnuHAtRjlOk7g2PrXZTmmJu3Jo0cKbCsc2ciCYK7-zEP-8C2bn5atHRVyEhdRRUhynkg/s1080/Instagram-ad-landscape-safeimagekit%20(1).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="566" data-original-width="1080" height="315" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYJ1E9Eb5IBJB4srnNQ-8JGtJYLOIDCSqALMBb6bEQUPqGGxfu9DYUJlVJKuHI9fIGgHKamElDOGILmaELU9cHadZb-QolEXzmAjt6OEFcrcNCrXfY71yPHEgnuHAtRjlOk7g2PrXZTmmJu3Jo0cKbCsc2ciCYK7-zEP-8C2bn5atHRVyEhdRRUhynkg/w600-h315/Instagram-ad-landscape-safeimagekit%20(1).png" width="600" /></a></div><br /><p></p><p>Dévoluy </p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-57071060637298110792023-05-14T11:25:00.006-07:002023-05-14T11:27:31.882-07:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgypU7dipFK2rgYyXyduCnz16CQKJeMI6Aa6-fAETS1I8xr1iSOqOGpwDje_rxs1y0gX2auOsTChBzRU52V5VFe50bomEYW76EIZqZGh1nh_IIUxW2OP-1oUxTZlJQoGdgex04amW__09iLd6izos5wiuahoZeK-HBpngJ5d4p6XvFDyQslbh_RohFf1Q/s9052/PANORAMIQUE%202%20COMPLET.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3294" data-original-width="9052" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgypU7dipFK2rgYyXyduCnz16CQKJeMI6Aa6-fAETS1I8xr1iSOqOGpwDje_rxs1y0gX2auOsTChBzRU52V5VFe50bomEYW76EIZqZGh1nh_IIUxW2OP-1oUxTZlJQoGdgex04amW__09iLd6izos5wiuahoZeK-HBpngJ5d4p6XvFDyQslbh_RohFf1Q/w536-h198/PANORAMIQUE%202%20COMPLET.jpg" width="536" /></a></div><br /><p></p><div>Entrée de la vallée de L'Ubaye</div>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-54465818913767796772023-04-26T08:46:00.003-07:002023-05-14T11:28:22.018-07:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioPIDGU0qOSOiAQgALoLZ1aONFLZS1sukOcc_2RZ-d2a2TLDuq6_oeI9zVF01AqG0-kewxMtsriTUN1wdXMXBF4IAIcFSt9RoMP7iKvLgrdZ-F54fm1ebqVEnpZaN3Ew-CHJIx21WWhR-jl19Z2t1rX7WYVvLsiQdcMg_8U3bgHam3cZ5d3o0ZDnA-8Q/s15445/PANORAMIQUE%203.2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3720" data-original-width="15445" height="134" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioPIDGU0qOSOiAQgALoLZ1aONFLZS1sukOcc_2RZ-d2a2TLDuq6_oeI9zVF01AqG0-kewxMtsriTUN1wdXMXBF4IAIcFSt9RoMP7iKvLgrdZ-F54fm1ebqVEnpZaN3Ew-CHJIx21WWhR-jl19Z2t1rX7WYVvLsiQdcMg_8U3bgHam3cZ5d3o0ZDnA-8Q/w557-h134/PANORAMIQUE%203.2.jpg" width="557" /></a></div>Pic de Bure et Dévoluy <p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-35586988925638435832023-02-18T10:46:00.000-08:002023-02-18T10:46:08.097-08:00<p><span style="font-family: courier;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: courier;">Tunnel blanc<o:p></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;">
</span>C’est comme un tunnel blanc qui tomberait du ciel vers nous, sur nous,
comme au ralenti, en tourbillons sans cesse recommencés, recouvrant rapidement
les routes et les places d’un manteau fictif, sans épaisseur, de poudre de
silence.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Le pied écrase cette illusion qui fleurit parfois en hiver, il laisse
derrière lui de larges traces de caoutchouc découpées dans le manteau du
couturier d’Hyperborée, pas à pas. Cela suit les hommes qui rentrent chez eux,
cela les accuse presque, ces traces courbes, rythmées, d’une monocorde danse
urbaine dictée par le temps. Cela trahit un empressement dépourvu de poésie.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Mais, bien qu’il faille systématiquement hâter le pas quand on circule
dans la ville, ou même dans un modeste bourg montagnard, comme ici, l’œil reste
attiré par la manne chue, le regard aime à se perdre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et fourrager inutilement dans les profondeurs de ce
tunnel blanc qui nous arrive en pleine face… Nous sommes alors des gargouilles
voilées de gel, nous sourions béatement, intérieurement, de notre Docte
ignorance… Pourquoi la neige ? Pourquoi aujourd’hui ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la légèreté de la sensation va de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pair avec le clair sentiment, la certitude
même de perdre du temps, franchement de perdre du temps, de laisser le temps
tomber en<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>parachute, en molles pétale de
cerisier alcoolique sur le sol noirâtre,<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>sur nos cheveux noirâtres , nos mains d’asphalte sur, nos godillots
bientôt recouvert de manne blanche comme<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>silence.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Que de temps perdu à regarder l’en haut disparaître dans l’en bas le
long des parachutes de silence, le long<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>des flocons d’une blancheur de catastrophe au rythme des tourbillons du
tunnel…Je serai<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>bien puni ! puni
par la neige accumulée sur ma chevelure, giflé par la neige décongelée je
prendrai froid… bientôt je serai coiffé d’un Poulpe dégoulinant son sale
mélange d’eau et de neige, ridicule…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Alors je hâterai le pas, je<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>rentrerai en trombe dans la maison que
réchauffe depuis des heures et des heures le pelage<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tigré d’un chat qui a abandonné les autres
hommes. De là je pourrai à nouveau regarder calmement la neige tomber. Et ce
sera même mieux, ce sera plus beau, plus pur, plus lent et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>plus silencieux…</span><o:p></o:p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-82096159486901043612023-01-10T07:31:00.004-08:002023-01-10T07:31:34.899-08:00<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-tKkpJxRLl3fm_QRc4-GwlvXf9O4bm0g-97VAkbGDdKcoAFTXn5dI5bt_9-vYd_33faslo3FV_HKQWDWdYh-iRSvNUF3FW7zfzq444rSMxXybj8NiKEILW7szM1uBh7lwYtRC-Vowud0ZOhDaA2tJ226BqBX02Xu16q9o7Y2OL1vAZ-4ZkgvD9MmabQ/s3504/2023-01-10_162842.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3504" data-original-width="2385" height="728" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-tKkpJxRLl3fm_QRc4-GwlvXf9O4bm0g-97VAkbGDdKcoAFTXn5dI5bt_9-vYd_33faslo3FV_HKQWDWdYh-iRSvNUF3FW7zfzq444rSMxXybj8NiKEILW7szM1uBh7lwYtRC-Vowud0ZOhDaA2tJ226BqBX02Xu16q9o7Y2OL1vAZ-4ZkgvD9MmabQ/w496-h728/2023-01-10_162842.jpg" width="496" /></a></div><br /><p>Champagny-le-bas, en Vanoise, 2 novembre 2022.</p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-7275654159488328512022-12-30T10:42:00.007-08:002023-01-10T07:32:39.383-08:00<p></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: courier;">Les étoiles<b><o:p></o:p></b></span></p>
<p class="MsoNormal"><b><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p></b></p>
<p class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: courier;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEja74fhMFhfIGQ0efNYjvjee7lM0Rt4mNPnZzxPYNVjxyqXRbCKWk2l4k9GFICVb-LVXMaWZK19V8bEz6iFigz7h-jdzREChM39PTWDFW9uoemxo5ZDy_tb1rsYaLVyWuYtvFQsfFIhCP_0yM-XbXVUIyeSaBbk7O5Qw9TMvzvtrGADlsdk2np-gBrqEg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1600" data-original-width="1200" height="526" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEja74fhMFhfIGQ0efNYjvjee7lM0Rt4mNPnZzxPYNVjxyqXRbCKWk2l4k9GFICVb-LVXMaWZK19V8bEz6iFigz7h-jdzREChM39PTWDFW9uoemxo5ZDy_tb1rsYaLVyWuYtvFQsfFIhCP_0yM-XbXVUIyeSaBbk7O5Qw9TMvzvtrGADlsdk2np-gBrqEg=w395-h526" width="395" /></a></span></div><span style="font-family: courier;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p><span style="font-family: courier; text-align: justify;">Trous par lesquels les yeux
respirent la nuit. Certes je vois le tremblement qui les identifie en tant que
poussière du cosmos mais ce qui surtout les caractérise, phénoménologiquement,
c’est d’être des trous par lesquels passe, en pure perte, une lumière qui ne
touchera jamais terre.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Une lumière qui tient en
haleine et réconforte la nuit malgré une froideur hiératique certaine.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Froide, congelée, archaïque
par-delà les éons, est la lumière qui passe par les étoiles, ne touchant jamais
terre mais comblant le regard des gens qui s’y arrêtent un moment, à la
recherche d’une source, d’une onde où plonger cette tête remplie de vaines
pensées.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">D’un léopard de vertige les
taches et encore les taches, félines, dupliquées en coulées galactiques ou
archipels clignotants, en essaims d’oursins liminaires, m’interpellent
franchement. Quand Je lève la tête, passe dans les vertèbres de ma colonne une
espèce de noir désir d’infini, et une danse qui se relève prestement de la poussière.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>L’architecture du dôme est à la fois bancale
et cristalline, les dessins sont géométriques, comme ceux de nos ancêtres
égyptiens, en pointillés enfantins qui parfois se contredisent, titubent au gré
des vecteurs et des danses, et le fond du dessin infuse dans cet illimité de
perdition qui est aussi, à un certain moment, une véritable muraille de Chine. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">(Une muraille qui me protège du
feu des dragons, qui me protège de cet illimité pascalien effrayant pour
l’esprit et le cœur)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Clous plantés dans la peau de
perdition, vecteurs de destinées encore mal dessinées par la main de l’homme,
bornes pour leurs cheminements aveugles, foyers ardents des déterminations
physiques et amoureuses, archipel de toutes possibilités et impossibilités,
impacts divins dans le cuir des gravités,<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>trous pour où coule, tel un miel<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>excessivement diluée,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la lumière
insondable, sublunaire que l’on appelle « lumière des étoiles »,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>troupeau des brebis sans nombre filant vers
l’abîme fertile, impact de la danse
d’Eros ou de Shiva et bien d’autres choses encore sont les poinçons<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des étoiles dans le dôme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>du ciel...<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Une coiffe durable au-dessus de nos crânes solitaires, et de puissantes
incitatrices patentées.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Parfois je les sens tout simplement,
sens une présence invisible dans le ciel ennuagé sans chercher à les
apercevoir pour m’abreuver à la source. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Parfois je m’arrête sur les
étoiles, les fixe sans savoir ce que je vois, seul, parfois ne vois plus rien
que des trous de lumière,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que le néant
aux vers qui luisent dans les profondeurs du passé et du futur et je
repars à la fois effrayé et requinqué, à la fois grandi et rapetissé sur le
chemin des poussières et du temps qui passe.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></p><br /><p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-76884662637030008352022-12-14T12:41:00.002-08:002022-12-14T12:41:23.666-08:00<p> </p><p><span style="font-family: courier;">Avec la pluie</span></p><p><span style="font-family: courier;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Avec la pluie nous revient le
présent aux milles gouttes simultanées, tandis que ruisselle à nos pieds la réalité
végétale des plantes, formant d’innombrables chemins en tresse sur fond de
ciel<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>gris cadenassé. Il y a un progrès
général dans l’air, un progrès féminin, qui envahit chaque recoin de l’espace, s’y
installe le temps de l’averse. Cette manière qu’a la pluie de surprendre est
chaque fois unique et rejouée avec grâce, légèreté. L’hydre a ressuscité, gris
comme le charbon que l’on brûle, la pluie rayonne dans le ciel telle un amas
d’étincelles en chute libre. C’est un pleur ou un saignement dénudé de douleur,
de toute douleur charnelle, animale, une complète ataraxie envahit la chambre
aux rideaux de brume, subjugue la cuisine de métal et de verre, ou encore la
balcon… un rideau tombe sur le regard aux abois, fasciné par la femme
électrique, par l’éclair sec qui balafre la molle matière du ciel, l’œil a
eu<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>peur de la blessure,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>il a frissonné devant ces météores au langage
si clair et violent il, retourne momentanément dans la caverne de son orbite car
il craint <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’étincelle, ou<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la goutte qui pourrait l’échauder, lui faisant
perdre la maîtrise de l’horizon. La pluie nous remue le cœur et les entrailles,
le cerveau également, elle dénoue l’attente dont on ne se savait pas
prisonnier.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">J’observe la pluie tomber à verse<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Une incontinence heureuse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>puis, tapageuse, puis<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>agressive tambourine à la fenêtre fouettant
les yeux et les oreilles, je suis du regard du regard <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>cette incontinence nomade…</span><o:p></o:p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-74564546422671548532022-11-06T10:02:00.004-08:002022-11-06T10:04:22.287-08:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9lmBMVCb_nIMSJBVC3Cmnyu801d9U9-71K5LaTDN8p8JUAk8RlqldRvGObrs-f57Zug_iEE26Vdk6sy001nxdhvja3NzoQlAVISeXlVtwGHJxB0AxQYsHAB8ouTQzJW8BbZyoGVRdE0OWE2L7a3BtkNpZP-CCfDuw2-7nfcwtv0lD1JKPYVvx46lvPg/s3498/2022-11-04_165539.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3498" data-original-width="2402" height="691" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9lmBMVCb_nIMSJBVC3Cmnyu801d9U9-71K5LaTDN8p8JUAk8RlqldRvGObrs-f57Zug_iEE26Vdk6sy001nxdhvja3NzoQlAVISeXlVtwGHJxB0AxQYsHAB8ouTQzJW8BbZyoGVRdE0OWE2L7a3BtkNpZP-CCfDuw2-7nfcwtv0lD1JKPYVvx46lvPg/w475-h691/2022-11-04_165539.jpg" width="475" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaS8tDv7gGva7NWHShmRELZB5nN-u43ARuV8XNDEpn_ZB45q4TL-389nHvmqTMK4jM6JkddKgPrctsw4pVRJeTBAMC95kbXPdTqo2vehgpElI8umumwdTfT0pPVOSP_kcxHzFinFvA3y0t12IdCcKoBUxvMl8_Lqqt_vPuSLL-GVruohH--0kONbACAQ/s3465/Document_2022-11-04_171212.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2386" data-original-width="3465" height="348" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaS8tDv7gGva7NWHShmRELZB5nN-u43ARuV8XNDEpn_ZB45q4TL-389nHvmqTMK4jM6JkddKgPrctsw4pVRJeTBAMC95kbXPdTqo2vehgpElI8umumwdTfT0pPVOSP_kcxHzFinFvA3y0t12IdCcKoBUxvMl8_Lqqt_vPuSLL-GVruohH--0kONbACAQ/w506-h348/Document_2022-11-04_171212.jpg" width="506" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1cWto-HHTNpY8CI8bTBnfIbWjDTHfCQ3jzgoZSrndlO1kSWRiok5YEDSJ7_iqGWaF6tMNBbGjbL28J9HlctU-7k_rECiUYjuANQaxZfnKsztY8GPi4MkdjV1bgFg_lqsFYhgflJEDfO8CtHh1NTCIT8UtuFH6BeOPcD9omNoEf_DtbHTLOhHxFSmKQA/s3410/Photo_2022-11-04_170956.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2428" data-original-width="3410" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1cWto-HHTNpY8CI8bTBnfIbWjDTHfCQ3jzgoZSrndlO1kSWRiok5YEDSJ7_iqGWaF6tMNBbGjbL28J9HlctU-7k_rECiUYjuANQaxZfnKsztY8GPi4MkdjV1bgFg_lqsFYhgflJEDfO8CtHh1NTCIT8UtuFH6BeOPcD9omNoEf_DtbHTLOhHxFSmKQA/w521-h372/Photo_2022-11-04_170956.jpg" width="521" /></a></div><br /> <p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-59822143377683188672022-09-21T13:29:00.001-07:002022-11-06T10:06:42.261-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><b>Les pécores</b><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: courier;"> </span></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Taches labiles démultipliées, floconneuses,
laineuses, dans l’alpage évasé de la cabane Combeau.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>On n’a rien besoin de leur donner à manger, et
pourtant elles sont un souci…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Elles sont un souci qui s’étale lentement
dans la prairie pleine de rebondissements, un souci qui fait mine de déborder
ou<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>disparaître, happé par des mélézins
fort pentues. Elles sont un essaim qui s’amasse tel lourd un nuage d’orage,
avant de se disperser dans l’alpage en cohortes clairsemées et claudicantes ,
en groupuscules qui retardent sur la masse étirée, tandis que s’écartent de
chaque côté de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la troupe les<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>brebis noires, butées et solitaires<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>… Vincent et Javotte sculptent cet essaim, ce
nuage aux mille pattes, avec des gestes qui les font paraître immenses,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec des<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>cris qui résonnent dramatiquement dans tout l’alpage de la cabane
Combeau.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce sont comme des appels aux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>divinités supérieures, aux archanges des
bêtes . Moi, je les aide du mieux que je peux, avec des pantomimes, je
m’improvise gendarme des pécores, je les épouvante…Toujours<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>on se fait comprendre d’elles, même de loin
elles, subodorent nos intentions, elles<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>répondent à chacune de nos impulsions par un maladroit mouvement de
ballot de coton, un vague geste de tangage, par une feinte qui ne réussit
jamais. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Toujours elles retomberont sous
l’influence de notre ombre…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>On joue avec les pécores, on les effraie avec
les chiens joueurs, avec les chiens qui jouent au loup sans en avoir néanmoins
ni l’éthos, ni le coup de dent unique.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Et ça marche. Car elles ont l’obéissance électriques, depuis leurs yeux
exorbités jusqu’à leur queue tronquée, étrangement disgracieuse et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>encombrante (ici les locaux n’en fait rien
contrairement aux nomades d’Asie centrale pour lesquels<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la grasse queue des moutons est un véritable
mets de choix ), elles suivent le mouvement qu’on imprime au troupeau, suivent
la courbe ou la ligne bêlante,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>elles
sont foudroyées par une nécessité qui nous reste invisible,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>elles se dépêchent et pourtant elles
n’obéissent à personne hormis à l’herbe toujours plus verte de l’étage alpin (
C’est cette herbe verte qui les rend un peu folles, qui les fait bêler en
tremblant, feinter et tirer la langue).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Derrière elles, oublient des grappes d’olives
argileuses qui fument la prairie…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">On en la garde pour l’été. On ne
leur donne rien à manger.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Curieuses, Elles nous fixent de
leur yeux d’or pisseux sans qu’on sache ce qu’elles voient, elles nous<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>entendent arriver à pas de loup, de loin, à
pas de loup nous regardent partir, avec étonnement, nonchalantes, la pense
gonflée,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>elles sont des cornemuses qui
ne soufflent mot.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Elles cohabitent avec
le bouc malodorant qui, arborant les cornes du dieu Pan, les engrosse sans
modération.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Elles sont des cornemuses qui
soufflent toujours la même note, quand une des leurs est enlevée pour
l’agnelage. En chœur elles la rappellent alors, elles sont des cornemuses qui
soufflent toujours la même note ni trop grave ni trop aigue, elles tremblent en
tirant la langue en direction de leurs consoeurs kidnappées par le proprio.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Elles se livrent totalement quand
on les tacle<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour leur plus grand bien
(plus précisément,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>il faut les saisir
par une patte arrière avant de leur faire perdre l’équilibre, explique Javotte,
une sorte de prise de judo), confortablement assises sur leur derrière
rembourré, elle joignent alors leur pattes avant en un mouvement de prière, les
yeux légèrement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tournées vers le ciel,
confiantes elles se laissent tailler la corne, laisse qu’on enduise de miel
leurs plaies matinales, comme le fait Javotte,<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>laissent qu’on soigne leur piétin avec des piqûres comme le fait
Bernard.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Elles sont à la fois paisibles et
inquiètes, et cela me trouble.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Elles sont un souci qui occupe
tout un été le berger et la bergère, Javotte et Vincent à l’alpage de la cabane
Combeau, un souci qui s’étire à nouveau entre les mélézins. Car elles
continuent à tirer la langue en bêlant après l’herbe<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>toujours plus verte des sommets qu’elles ne
pourront atteindre.</span><o:p></o:p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-39437215632695156372022-09-02T08:57:00.006-07:002022-09-02T08:57:58.505-07:00<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbDMoI6E9vGCOwVN8Vdj9KaHOgIhusWvlYABYtmvHoNhXx8CFRcO65DUV1ak-ZmrCJAJUJFb2e44bsfTuO3N8KmK7dfgW1EuBxtUXsnJLtUOOi12hfQKrtQ-Q_YNmme53275OopRhcsgjPjSMaPSbbJ33olPtgLrI0k8bCmE1CAgAhG1SmUHSgcCldUg/s3362/lac%20de%20Tavaneuse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3362" data-original-width="2421" height="634" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbDMoI6E9vGCOwVN8Vdj9KaHOgIhusWvlYABYtmvHoNhXx8CFRcO65DUV1ak-ZmrCJAJUJFb2e44bsfTuO3N8KmK7dfgW1EuBxtUXsnJLtUOOi12hfQKrtQ-Q_YNmme53275OopRhcsgjPjSMaPSbbJ33olPtgLrI0k8bCmE1CAgAhG1SmUHSgcCldUg/w456-h634/lac%20de%20Tavaneuse.jpg" width="456" /></a></div>Lac de Tavaneuse, haut Chablais.<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-26472979651440068942022-09-02T04:06:00.003-07:002022-09-02T04:06:58.691-07:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVXj_YtAawSf_lRWm9skVJo09t4eZbj470GWrqtPdspMfaoXBIzA39k80Ke_eplAb5ciorVdw-hdvowehcOozVbjvD0SwEta0apS97R8Oj2Tk3sB3eC3dbMzd-t1JwbMENf0SZoguzuN-BptzoZORoCjTMFpWUoWfSwbq-Tbl1fW4yC7CTO7dbCNFBRA/s2451/Lac%20de%20Montriond.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2451" data-original-width="1700" height="556" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVXj_YtAawSf_lRWm9skVJo09t4eZbj470GWrqtPdspMfaoXBIzA39k80Ke_eplAb5ciorVdw-hdvowehcOozVbjvD0SwEta0apS97R8Oj2Tk3sB3eC3dbMzd-t1JwbMENf0SZoguzuN-BptzoZORoCjTMFpWUoWfSwbq-Tbl1fW4yC7CTO7dbCNFBRA/w385-h556/Lac%20de%20Montriond.jpg" width="385" /></a></div><br /> Lac de Montriond, août 2022.<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-41715734612808382852022-06-29T02:38:00.004-07:002022-06-29T02:40:04.926-07:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVPEOWerN0rMuF9GGvPX-TrdyouIAB-atrbpcR7uAsmKWikr6nrjd8JdWt-ZLY_Moq2Z9K4hJh03Jx-wNATr8_S8jTOcWs9gc_ZY_itfkxnwsOCZklBhkQ8YA6XWXzV7EkXFAC41mVQhZPMXAT0yMPXPu-6pVf9uGuymtzg1mzM_GhSZ1BwHlnonnJ4Q/s2414/vent2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2414" data-original-width="1711" height="530" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVPEOWerN0rMuF9GGvPX-TrdyouIAB-atrbpcR7uAsmKWikr6nrjd8JdWt-ZLY_Moq2Z9K4hJh03Jx-wNATr8_S8jTOcWs9gc_ZY_itfkxnwsOCZklBhkQ8YA6XWXzV7EkXFAC41mVQhZPMXAT0yMPXPu-6pVf9uGuymtzg1mzM_GhSZ1BwHlnonnJ4Q/w376-h530/vent2.jpg" width="376" /></a></div> <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYu91-a0sjcK4pf8E1K8GrSH26ku3uApf_i3LHsSfRYFCaFJOiyoFpL9YYTe1S2LVZtWhAqLjZn1pDwLmYb_Wn_1oSJ_3dqaZwq0A9f7Gm6I1KDtR_0Nq9IXkDfUnt5Qi2NEfQh7yszvX6d8rJtgDie2jtBAEkHue0WH3vGUjEPr7sTIGxEmWP1HQ8uQ/s2381/vent3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1634" data-original-width="2381" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYu91-a0sjcK4pf8E1K8GrSH26ku3uApf_i3LHsSfRYFCaFJOiyoFpL9YYTe1S2LVZtWhAqLjZn1pDwLmYb_Wn_1oSJ_3dqaZwq0A9f7Gm6I1KDtR_0Nq9IXkDfUnt5Qi2NEfQh7yszvX6d8rJtgDie2jtBAEkHue0WH3vGUjEPr7sTIGxEmWP1HQ8uQ/w370-h255/vent3.jpg" width="370" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNUg8jC6HIssMiudQMmjvc97p2Yp3nuk3k3sm3o5AHPpBqo4l51gvYI_lQej__Z4-bsxc3Po-oYC6I_C_pPzXgljPCr3PgsbFbdp7FXQgPX-E1hHT2YUn2djwAZzK6ttTrIrvJ8PQgaJbqcdQUH8Lm30nyBmQkKEm5AaN7TE3HwOkbnwOVyZJ6b4zVpw/s2255/vent1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1580" data-original-width="2255" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNUg8jC6HIssMiudQMmjvc97p2Yp3nuk3k3sm3o5AHPpBqo4l51gvYI_lQej__Z4-bsxc3Po-oYC6I_C_pPzXgljPCr3PgsbFbdp7FXQgPX-E1hHT2YUn2djwAZzK6ttTrIrvJ8PQgaJbqcdQUH8Lm30nyBmQkKEm5AaN7TE3HwOkbnwOVyZJ6b4zVpw/w359-h252/vent1.jpg" width="359" /></a></div><br />Le vent, il vento, el viento, vietier...<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-35585256328552049432022-06-14T12:39:00.002-07:002022-06-14T13:11:05.618-07:00<p><span style="font-family: courier;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><b><span style="font-family: courier;">A propos des cailloux<o:p></o:p></span></b><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><b><o:p> </o:p></b> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Le « C » est enveloppe
vide, coquille de noix fumante trouée à l’Orient, à l’image du Caillou. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">« C » de caillou, le « C »
caillasse, de calcaire, charnier, casse, clapas, etc, de toute chose ayant à
voir avec la pierre étourdie parfumé au thym ou le caillou sonore, avec la caillasse, couverte
d’ecchymoses bleuâtres, des rivières de montagne ou avec le cinglant, le pétaradant gravier
des routes refaites, ayant à voir avec la falaise qui vous nargue et écrase de
son ombre cramoisie ou avec le rocher qui vous envoûte ; <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec la sourde montagne qui croît dans votre
dos…</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTl_mhLNeZdYjtcHwsD6xEhE3WPazJpb4j2YNZ5ByDvDkbfR0ziIpMM0b73XquZBZOWDNhRclJSyhDG9eNXj-kzwZk7ZfXF2pG_fijRihjrFMYjnQYbPsz4JnIkw6TBrTPS61rp3dPPW9oZbKRF1Ns1F0iNgU-gpd5dDYQ6NwAPYyXA9OOjdsSA1dM8Q/s2327/Photo_2022-06-14_220218.jpg" style="font-weight: 700; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1765" data-original-width="2327" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTl_mhLNeZdYjtcHwsD6xEhE3WPazJpb4j2YNZ5ByDvDkbfR0ziIpMM0b73XquZBZOWDNhRclJSyhDG9eNXj-kzwZk7ZfXF2pG_fijRihjrFMYjnQYbPsz4JnIkw6TBrTPS61rp3dPPW9oZbKRF1Ns1F0iNgU-gpd5dDYQ6NwAPYyXA9OOjdsSA1dM8Q/w421-h319/Photo_2022-06-14_220218.jpg" width="421" /></a></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier; mso-spacerun: yes;"> </span><span style="font-family: courier;">(La pierre, Le caillou est à cheval sur
plusieurs dimensions, celle du grain de sable et celle de la montagne.)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><br /></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">« Coquille sans fruit »
pourrait-on dire de tout déchet de calcaire, granit, gneiss, péridotite… pourrait-dire
de tout caillou, caillou accumulé, tombé, disséminé pulvérisé, contre lequel
butte le pied ou le regard… Enveloppe remplie, comblée d’une autre enveloppe
enveloppant la peau <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’une peau, et <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ainsi de suite, jusqu’à la moelle de néant,
jusqu’au Rien radical, plus radical que la poussière des chemins . <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Le caillou est en fait privé de
peau et partant d’intérieur, comme d’extérieur ; ou plutôt son intériorité
est aussi une extériorité, une extériorité qui s’ignore, qui est rejetée hors
de la Vie manifeste. Et cela interroge...<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il est rejeté à l’extérieur comme tout ce qui
a fait irrémédiablement son temps, le caillou. Il est tout entier os temporel
dénudé de sa chair, hors de la vie manifeste et pourtant socle de cette
dernière, car il est aussi une peau, ou une croûte qui recouvre la terre de
part en part, la protégeant, et nous protégeant d’elle.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Caillou, pour les enfants :
intéressant pour ses propriétés contondantes, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour son sifflement dans l’air des vacances
d’été. Sifflement d’œuf sourd.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Œuf sourd. On l’entend fatalement
siffler dans l’air de l’été, quand on est encore enfant, le caillou, la pierre
sifflante des guéguerres enfantines, siffler cette creuse enveloppe lancée à
l’ennemi, et parfois renvoyée à l’expéditeur...<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Œuf lancé, oeuf fatal, destiné à provoquer
quelques drames familiaux, à générer quelques problèmes sanglants avec le
voisinage. Pendant l’enfance, caillou-outil, caillou-arme… comme il le fut pour
l’homme d’avant l’Histoire.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Pour l’adulte le caillou est
mystère des origines et des fins. Plus profondément est peau recouvrant la
terre, à l’endroit de ses volcans et des blessures anciennes, formant ainsi des
cicatrices pyramidales des cicatrices <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>bossues, des cratères borgnes et des gorges
siphonnées, et puis<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des vallées de
larmes, et de fumants déserts de sable sans <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>aucune valeur ; formant des regs qui
emprisonnent l’Afrique.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Pour l’adulte contemplateur et
poète : est Pierre, sainteté de la pierre dépouillée de toute vie
manifeste, pierre à la franchise aiguisée et extrême, taillé dans l’ascétisme
des sommets ou des mines, pierre surgie de la matrice des éons , pierre tout
entière dévouée au temps, tout entière prise dans la gaine du temps dans sa
version, dans sa fonction, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’ Eternité
sourde.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Pour le maçon est simplement
fragment de mur à reconstituer, élément inconscient d’un futur puzzle
architectural et sonore (le vent qui joue sur la pierre). Est musique, est note
à placer sur la portée d’une muraille où pianotent les lézards.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB5YwWz75YBHxxMjKHcc4iCyjmEgdirFmrCBFiRMnpkaEdA4eSF8Na6JmCWBcf66kLTu1cPFM00_xNuQQ-RhKoTP9fbxI4fO89WBraNFP9M1QdR2T4cxvHkCZ2I8mKA_yjtBxMD0uLBbdRcxQAcQs-Vd6li60Tv9t6_z4Gx6SNQpJC_8HYqCLpHYXkSQ/s2329/Photo_2022-06-14_215608.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2329" data-original-width="1679" height="443" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgB5YwWz75YBHxxMjKHcc4iCyjmEgdirFmrCBFiRMnpkaEdA4eSF8Na6JmCWBcf66kLTu1cPFM00_xNuQQ-RhKoTP9fbxI4fO89WBraNFP9M1QdR2T4cxvHkCZ2I8mKA_yjtBxMD0uLBbdRcxQAcQs-Vd6li60Tv9t6_z4Gx6SNQpJC_8HYqCLpHYXkSQ/w320-h443/Photo_2022-06-14_215608.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: courier;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Pierre, caillou creux et musical.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">Pour d’autres est Œuf de soleil
et de temps pondu par la montagne, œuf à saisir, inspecter, à soupeser puis
lancer dans l’oeil d’une flaque, d’un cratère, dans l’œil du vide en contrebas,
pour une omelette sonore.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier;">On entend alors la musique de la
dégringolade, le ramdam provoqué par la chute de ce creux , <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de ce caillou musical, ainsi que, à flanc de
falaise, les chocs des extériorités provoqués à répétition par le caillou, le caillou,
caillou, caillou tombant, dégringolant, sans intérieur, sans extérieur, vide et creux caillou pressé de rejoindre la caillasse de calcaire des casses à cailloux.</span><o:p></o:p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2161899468517675440.post-79217735427262561322022-06-02T16:02:00.005-07:002022-06-02T16:02:55.966-07:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwKK98z9wpRo9IbdROawzh3Irb_AWC92wuJrNvgd4-E15VZp5fQTuxlEC5V_5VE4J9O1w7Nu7pxDn1wd1flLHby92z2YGf_23Xm3FUF_kjPPWhAsFFOLsBN-2S_xbQ3d7KHwxGRhFthrE65bcsgy2yRWS1tu56XEwkBWbgBENLsrWTYUD0nQ4XqZ1sjg/s1280/3-Champagny%20aprile%202022.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="449" data-original-width="1280" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwKK98z9wpRo9IbdROawzh3Irb_AWC92wuJrNvgd4-E15VZp5fQTuxlEC5V_5VE4J9O1w7Nu7pxDn1wd1flLHby92z2YGf_23Xm3FUF_kjPPWhAsFFOLsBN-2S_xbQ3d7KHwxGRhFthrE65bcsgy2yRWS1tu56XEwkBWbgBENLsrWTYUD0nQ4XqZ1sjg/w570-h200/3-Champagny%20aprile%202022.jpg" width="570" /></a></div><br /> Parc de la Vanoise<p></p>Nicolas Boldych http://www.blogger.com/profile/17687993051837868555noreply@blogger.com0