Fond de vallée
La plaine accouche d’une grande
lumière. Sans doute une nouvelle origine à laquelle je n’avais pas pensé, juste après le col. Je ne viens plus de
là-bas, mais d’ici, de la forêt, des combes, des bassins creusés par les
cascades, de la boulaie qui n’oppose de résistance ni froid ni au soleil. Ce
que j’avais emporté n’était rien, même ma mémoire ne s’en soucie plus. Il ne
reste que ce visage et ses yeux par lesquels passent la plaine et d’autres
plaines encore, car le temps est en effet tombé dans plus grand que lui.
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